Vaccination contre les tiques: c'est maintenant !
Selon une étude publiée lundi 13 novembre par l’Université de Zurich (UZH), les tiques sont encore plus dangereuses qu'on ne le pensait. On savait qu'elle sont le vecteur de nombreuses maladies, dont les plus importantes sont la Borréliose de Lyme et la méningo-encéphalite (FSME). Les chercheurs zurichois ont trouvé que 7,6% des tiques analysées portaient en outre un virus dont on ne connait pas encore la dangerosité, le virus Alongshan. Pire, tous les parasites examinés étaient porteurs de virus ou de bactéries, et dans de nombreux cas, de plusieurs agents pathogènes en même temps. « Presque chaque tique peut donc potentiellement vous rendre malade » résume le virologue Cornel Fraefel de l'UZH.
Des risques à prendre au sérieux
Cette découverte est l'occasion de rappeler que les cas de piqûre sont de plus en plus fréquents, favorisés par la multiplication des parasites liée au réchauffement climatique et la popularité des activités en extérieur. Si l'ensemble du pays est concerné par le risque de borréliose, presque toutes les régions sont considérées comme zones à risque de transmission de la méningo-encéphalite. Le traitement de la borréliose, d'origine bactérienne, s'appuie sur des antibiotiques, tandis que la seule protection réellement efficace contre la FSME repose sur la vaccination.
En quoi consiste le vaccin contre la méningo-encéphalite?
Dans ce contexte, il est plus que jamais recommandé de se faire vacciner. La vaccination consiste en trois injections qui procurent une protection pendant 10 ans. De nombreuses officines pharmacieplus proposent ce vaccin. Les deux premières doses, espacées d'un mois, offrent une protection partielle. La troisième est administrée 6 à 12 mois plus tard. Le moment idéal pour se faire vacciner est donc la fin de l'automne et le début de l'hiver, afin d'être protégé au printemps suivant. Un rappel est recommandé tous les 10 ans.
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